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Les Anti-Séducteurs par Robert Greene

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Les Anti-Séducteurs par Robert Greene

Image : Brice de Nice

Je continue avec L’art de la séduction de Robert Greene mais après j’arrête car sinon il pourrait m’en vouloir de mettre trop d’extraits de son livre en ligne (même si ça lui fait de la pub). Bref, tout ça pour dire que je me suis un peu reconnu dans « le rustre » et que ça ne va pas du tout. Je ne l’étais pas avant mais en perdant pas mal de pression sociale, je suis comme qui dirait devenu TROP « nature peinture ». C’est rigolo mais bon. Je dois rectifier le tir. Et vous ?

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Les séducteurs attirent à eux les proies en leur vouant une attention exclusive. L’Antiséducteur fait l’inverse : peu sûr de lui, obsédé par ses propres problèmes, il est incapable de saisir la psychologie de l’autre et le fait fuir. Importun, collant, bavard, il ne s’aperçoit même pas qu’il assomme. Il est dépourvu de la subtilité indispensable à la séduction, qui lui permettrait de faire miroiter la promesse du plaisir. Bannissez ces défauts chez vous-mêmes et identifiez-les chez les autres : il n’y a ni plaisir ni intérêt à frayer avec l’Antiséducteur.

Typologie des Antiséducteurs

Les Antiséducteurs sont légion, mais la quasi-totalité d’entre eux possèdent un trait commun, celui qui les rend incapables de séduire : le manque je confiance en soi. C’est un travers, hélas, auquel personne n’échappe et qui nous fait souffrir. Certes, il nous arrive parfois de le surmonter : une aventure amoureuse peut nous faire sortir de notre nombrilisme, et, dans la mesure où nous séduisons ou sommes séduits, la confiance nous revient. L’Antiséducteur, lui, manque à ce point de confiance en lui-même qu’il n’arrive ni à séduire ni à être séduit. Prisonnier de ses manques, de ses angoisses et de son égocentrisme, il prendra la moindre ambiguïté pour un affront, la plus légère froideur pour un rejet, et il s’empressera de s’en plaindre amèrement.

En apparence, ce n’est pas bien compliqué : l’Antiséducteur repousse ? Eh bien, soit, il n’y a qu’à l’éviter ! Malheureusement, beaucoup d’entre eux ne se laissent pas identifier au premier coup d’œil. Ils ne sont pas si simples que cela, et, si vous ne vous méfiez pas, ils vous embarqueront dans leur galère. Soyez attentif au moindre indice d’égocentrisme et de manque de confiance en soi. Manquent-ils de générosité, polémiquent- ils avec une ténacité rare, se mêlent-ils de juger tout le monde ? Vous accablent-ils de compliments non mérités, vous déclarent-ils leur amour avant de rien savoir de vous ? Ou encore, pire, n’accordent-ils aucune attention aux détails ? Car, incapables qu’ils sont de voir ce qui vous rend différent des autres, ils ne brilleront jamais par leur sens de la nuance et de l’observation.

Il est essentiel de traquer les défauts de l’Antiséducteur non seulement chez les autres, mais chez soi-même. Nous sommes tous, ou presque, affligés d’un ou deux de ses travers, et dans la mesure où nous parvenons consciemment à les éradiquer nous pouvons améliorer nos performances séductrices. Le manque de générosité, par exemple, ne suffit pas à faire un Antiséducteur ; toutefois, un radin est rarement attirant. La séduction implique une ouverture, ne serait-ce que pour savoir duper ; l’incapacité à dépenser de l’argent pour quelqu’un équivaut à une incapacité générale à donner. Bannissez l’avarice : c’est un obstacle au pouvoir et le péché mortel du séducteur.

Mieux vaut esquiver d’emblée les Antiséducteurs avant qu’ils ne vous emprisonnent dans leurs avides tentacules. Apprenez à les repérer au premier signe. En voici les principaux profils.

Le Mufle.

Si la séduction est une sorte de rite ou de cérémonie, une partie du plaisir résidé dans sa durée : l’attente est un plaisir en soi qui décuple la jouissance quand celle-ci arrive enfin. Le Mufle n’a pas la patience d’attendre : il ne se soucie que de son propre plaisir. La patience montre que l’on a des égards pour l’autre, sur qui cela fait toujours bonne impression. L’impatience a un effet contraire : le Mufle, qui vous croit tellement intéressé que pouvez pas attendre, vous offense par son égocentrisme. Cet égocentrisme d’ailleurs, dissimule souvent un douloureux complexe d’infériorité : si vous le dédaignez ou si vous n’obtempérez pas assez vite, il réagira violemment. Vous craignez d’avoir affaire à un Mufle ? Faites le test : laissez-le attendre. Sa réaction vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir.

La Ventouse.

La Ventouse tombe amoureuse de vous avant même que vous vous soyez avisé de son existence. Ne vous méprenez pas : n’allez pas croire qu’elle a enfin trouvé la personne de sa vie ni que vous êtes exceptionnel. La réalité, c’est que c’est un tonneau des Danaïdes, son vide intérieur est si profond que personne ne pourra jamais le combler. Evitez à tout prix de vous coller avec une Ventouse : il est presque impossible de s’en libérer sans traumatisme. Elle se fixe à vous jusqu’à ce que vous soyez contraint de l’en arracher, après quoi elle vous culpabilise à mort. Certes, tout le monde idéalise l’être aimé, mais l’amour a besoin de temps pour se développer. Vous reconnaîtrez la Ventouse à la vitesse à laquelle elle se met à vous adorer. Un tel culte flatte momentanément l’ego, mais, quelque part, vous savez bien que vous n’avez rien fait pour mériter de telles effusions. Fiez-vous à votre intuition.

Une variante de la Ventouse est le Paillasson, qui vous imitera enta* comme une ombre. Pour démasquer l’un et l’autre, tâchez de voir s’ils sont capables de défendre une idée personnelle. S’ils se révèlent incapables d’exprimer le moindre désaccord, c’est mauvais signe.

Le Coincé.

La séduction est un jeu, il faut y jouer d’un cœur léger. Tous les coups sont permis en amour, la moralité n’a rien à y faite. Mais le Coincé a des principes rigides. Il a des idées fixes et essaie de vous plier à ses normes. Il veut vous changer, vous amender, ne cesse de vous juger et de vous critiquer : c’est son truc. En réalité, il est mal dans sa peau ; là ses préoccupations morales, qui masquent son désir de dominer leur entourage. Son incapacité à s’adapter, son manque de joie de vivre le rend aisément identifiable. Sa rigidité mentale se trahit souvent par une raideur physique. Ses critiques acerbes étant pénibles à supporter. mieux vaut éviter sa présence et ses aigres commentaires .

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Le Pingre.

L’avarice dénote plus qu’un problème de rapport à l’argent, elle révèle une personnalité étriquée, incapable de se laisser aller comme de prendre des risques. De tous les Antiséducteurs, celui-là est le pire, évitez-le comme la peste. La plupart des Pingres ne sont même pas conscients de l’être : quand ils accordent quelques miettes, ils s’imaginent offrir un cadeau royal. Faites votre examen de conscience ; vous-même être probablement plus radin que vous ne croyez l’être. Essayez dorénavant d’être généreux de votre argent et de votre personne, et vous découvrirez le potentiel de séduction d’une générosité bien ordonnée. Bien sûr, ne jetez pas pour autant l’argent par les fenêtres : donner inconsidérément pourrait passer pour une tentative désespérée d’acheter la personne que vous convoitez.

Le Gaffeur.

Les Gaffeurs sont des maladroits, et cette maladresse est contagieuse. Vous pourriez croire que c’est le magnétisme de votre présence qui les rend si gauches. Mais non, ils ne sont préoccupés que d’eux-mêmes – de leur image, des conséquences de leur tentative pour vous séduire. Leur insécurité vous gagnera : vous ne tarderez pas à vous faire du souci – pour vous-même. Le Gaffeur parvient rarement au stade final de la conquête ; et si c’est exceptionnellement le cas, même ce moment unique il se débrouille pour le gâcher. L’arme secrète de la séduction est l’audace, qui prive la cible du temps de se reprendre ; or un Gaffeur n’a aucun esprit d’à-propos. Peut- être trouverez-vous amusant d’essayer de lui ouvrir les yeux. Mais s’il gaffe encore au-delà d’un certain âge, c’est probablement une cause perdue. Il sera incapable de lever le nez de son nombril.

Le Bavard.

La séduction la plus efficace est faite de regards, d’effleurements, d’attentions discrètes. Les mots ont certes leur place, mais un flot de paroles rompt le charme, aggrave les légers désaccords et, généralement, accable. Ceux qui parlent le plus ne parlent guère que d’eux- mêmes. Ils n’ont jamais disposé du petit signal d’alarme intérieur qui devrait retentir : « Suis-je en train de l’ennuyer ? » Les Bavards sont profondément égoïstes. Ne les interrompez pas, ne polémiquez pas avec eux : vous ne feriez qu’alimenter leur bavardage. Quant à vous, apprenez coûte que coûte à tenir votre langue.

L’Embusqué.

C’est un hypersensible – ou plutôt un hypersusceptible. Il épluche chacun de vos mots et gestes pour y détecter le moindre affront. Si vous effectuez un repli stratégique comme le demande parfois la manœuvre séductrice, il boudera et lancera des piques. Il a tendance à pleurnicher et à s’apitoyer sur lui-même, ce qui n’a vraiment rien de séduisant. Faites un test en le charriant gentiment, et vous verrez s’il sait rire de lui-même : le véritable Embusqué en est totalement incapable. On lit la rancœur dans son regard. Bannissez en vous toute susceptibilité, c’est un véritable repoussoir.

Le Rustre.

Le Rustre ne prête aucune attention aux détails, pourtant si important en matière de séduction. Sa vulgarité saute en général aux yeux :il s’habille avec une totale absence de goût. Elle se voit surtout à ses actes : il ignore qu’il vaut parfois mieux ne pas s’abandonner à ses impulsions. Le Rustre déballe n’importe quoi en public. Il manque d’esprit d’à-propos et sera rarement au diapason avec vous. L’indiscrétion est sa manque infaillible : Il discutera avec d’autres de votre relation, par exemple. Il peut passer pour impulsif, mais sa véritable nature est d’être radicalement égoïste ; il est incapable de se voir par les yeux des autres. Ne vous contentez pas d’éviter les Rustres, prenez-en le contre-pied : le tact, le style et le soin du détail sont les qualités essentielles du séducteur.

Symbole : le crabe. Dans un monde hostile, le crabe suivit grâce à sa solide carapace, à ses pinces menaçantes et à sa capacité de s’enfouir dans le sable. Nul n’ose s’approcher de lui. Mais le crabe, peu mobile, est incapable de surprendre son ennemi. Sa principale limite est le caractère essentiellement défensif de sa force.

L’Antiséducteur, mode d’emploi

La meilleure façon de ne pas tomber entre les griffes des Antiséducteurs est de les identifier d’emblée et de les tenir à distance, mais ils parviennent souvent à faire illusion au début. Toute liaison avec eux est source de souffrances et l’on s’en débarrasse avec difficulté, car plus on manifeste une réaction émotionnelle, plus on semble tenir à eux. Ne perdez pas votre sang-froid face à un Antiséducteur, cela ne ferait que l’encourager et exacerber ses tendances les plus antiséductrices. Montrez-vous distant, feignez l’indifférence, faites-lui comprendre qu’il ne compte pour rien à vos yeux. Le meilleur antidote contre un Antiséducteur, c’est souvent de jouer les Antiséducteurs soi-même.

Cléopâtre causa la ruine de tous les hommes qui croisèrent son chemin. Octave – futur empereur sous le nom d’Auguste et futur vainqueur de l’amant de Cléopâtre, Marc Antoine – était parfaitement conscient de son pouvoir et s’en protégeait derrière une exquise courtoisie, sans trahir la moindre émotion ni dans un sens ni dans l’autre. Il la traitait comme une femme ordinaire, ne lui offrant aucune prise. Autrement dit, Octave se défendit de la plus irrésistible femme de l’histoire en se conduisant en Antiséducteur. N’oubliez pas : séduire consiste à accaparer l’attention de votre cible, à obnubiler peu à peu son esprit. La distance et l’inattention, qui ont l’effet opposé, peuvent en cas de besoin servir de tactique dissuasive.

Si vous voulez vous conduire en Antiséducteur, adoptez tout bonnement les défauts énumérés au début de ce chapitre. Soyez collant ; jacassez sans cesse, parlant surtout de vous-même ; habillez-vous de façon à déplaire ; n’accordez aucune attention aux détails ; montrez-vous assommant, etc. Attention, ne rivalisez pas de volubilité avec le Bavard, vous ne feriez qu’attiser l’incendie. Adoptez la stratégie de la reine Victoria : opinez du bonnet, faites semblant d’être d’accord et trouvez une excuse pour abréger la conversation. C’est la seule défense possible.

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1 commentaire pour “Les Anti-Séducteurs par Robert Greene”

  1. Et ce genre de trucs, c’est adaptable version demoiselles?
    Parce que bon plus je grandis (et plus je lis ce blog aussi) et plus je cherche a développer par moi même l’approche. Je laisse plus trop le temps aux gars de le faire.
    Mais je continue a manquer de confiance en moi. Du coup j’ai un peu peur de faire une de ces bourdes.

    A quand les PUA en version féminine? 😀

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