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Croyances et comportement partie 2

Croyances et comportement partie 2

Vos croyances influencent vos comportements

Cet article a été écrit par Virginie.

C’est re-re-moi ! Avouez que je vous avais manqué. Ne niez pas, je fais des études de psycho donc je sais mieux que vous ce que vous pensez. Mouah ah ah ! Hum hum, bref…

Dans un précédent article, Fabrice vous a parlé de l’influence des croyances sur le comportement, comment elles peuvent être limitantes ou, au contraire, source d’ouverture. Et il a raison. Mais pas que. Prenons un exemple : un fumeur sait (il a la croyance) que fumer est mauvais pour sa santé. Pour autant, son comportement reste le même, il fume. Ce qui montre bien que ce raisonnement a ses limites. C’est aussi valable dans des tas d’autres domaines : le sport, l’alimentation, le travail,… Et les relations hommes-femmes, bien entendu !

En fait, ce qui se passe le plus souvent c’est l’inverse : nos comportements influencent nos pensées. Pour faire simple, nous inférons des informations sur nous-mêmes à partir de la façon dont on a agi – ou du retour que nous font les autres sur notre comportement. C’est ainsi qu’un prof qui dit à un élève qu’il est nul/n’aura jamais son bac/n’a aucun avenir/etc. va le « conditionner » à continuer dans cette voie : l’élève intériorise le jugement du prof sur son comportement (par exemple, le résultat à un contrôle) et pensera alors, qu’effectivement, il est nul/n’aura jamais son bac/n’a aucun avenir. S’ensuit le décrochage scolaire, le deal de drogue derrière le lycée, les bad-trips, un meurtre commis sous LCD et une vie en prison (bon, OK, j’ai légèrement exagéré le trait mais, faut me comprendre, je vis pas loin de Marseille). Bon, après y’a aussi ceux qui vont vouloir prouver au prof qu’il a tort, bosser d’arrache pied, décrocher une mention Très Bien au bac, faire l’ENA, devenir PDG d’une grosse boîte cotée en bourse et finir sa vie sur une île paradisiaque (qu’il aura achetée) entouré d’amazones. Mais bon, là n’est pas la question.

Un autre exemple, plus proche du sujet de ce blog : un mec tente une approche auprès d’une jeune demoiselle. Il se fait rembarrer/ignorer/insulter comme les 3 649 fois précédentes. Du coup, se créé une association entre « façon d’aborder » et « estime de soi ». Donc, à chaque fois qu’il essaiera de draguer, ce pauvre petit bonhomme se rappellera de ses précédentes tentatives infructueuses et partira déjà perdant. Ça vous rappelle quelque chose ? (perso, j’espère que oui, histoire que je n’écrive pas cet article pour rien – si non, tant mieux pour vous mais qu’est-ce que vous faites là alors?!).

Bien évidemment, l’influence du comportement sur les pensées fonctionne aussi lorsque celui-ci est positif. Les parents l’ont très bien compris : en félicitant leur enfant après qu’il/elle ait rangé sa chambre/étendu le linge/vidé le lave-vaisselle/sorti les poubelles/etc. en disant qu’il/elle est serviable/attentionné(e)/autonome/etc., cela incitera l’enfant a agir plus souvent de cette manière à l’avenir. Oui, c’est une sorte de conditionnement. Mais, de toute manière, la société cherche à nous conditionner donc autant l’être à quelque chose d’utile.

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De la même façon, lorsque vous trouvez une routine qui marche, vous vous sentez puissant. Et, naturellement, vous allez associer cette routine à votre succès et à l’image que vous avez de vous-même. Ainsi, à chaque fois que vous l’utiliserez, vos anciens succès vous reviendront en mémoire et vous vous sentirez plus confiant. Plus en confiance, vous communiquerez mieux – aussi bien au niveau verbal que non-verbal. Et, statistiquement, vous augmenterez vos chances de réussir à nouveau. Avouez que c’est pas mal comme cercle vertueux !

Tout ça pour dire que les comportements (les nôtres ou ceux d’autrui) influencent énormément les pensées (sur soi ou sur autrui). Lutter contre les pensées limitatrices est une chose, mais c’est trop réducteur. Il y a une interaction réciproque. D’ailleurs, celle-ci est à trois branches : comportement-pensée-société.

Bref, après la théorie, passons à la pratique. Vous savez certainement que l’on juge à partir de ce qui est observable donc des comportements. D’ailleurs, des études ont montré que lorsque l’on doit interpréter le comportement de quelqu’un d’autre, on a tendance a l’expliquer par des facteurs internes (« il est comme ça, c’est dans sa nature », bref, sa personnalité), en mettant de côté les facteurs externes (l’environnement, la situation, etc.) Alors que lorsqu’on doit expliquer son propre comportement, nous tenons plus compte des facteurs externes. Bien sûr, tout cela se nuance en fonction du type de comportement (positif ou négatif), de notre relation à l’autre (ami ou ennemi?), etc. Tout ça pour dire que vous êtes bien d’accord avec moi pour dire qu’un individu n’est pas une somme de comportements. Et qu’un même comportement peut faire l’objet de multiples interprétations plus ou moins justes dont seule celle de l’auteur dudit comportement peut être la plus « vraie ».

Donc, lorsqu’une fille vous dit que vous n’êtes qu’« un gros naze, pervers, obsédé sexuel » parce que vous avez osé l’abordée, c’est votre comportement qu’elle juge. PAS VOUS. Alors pourquoi accorder autant d’importance, se laisser affecter par ce jugement ? On vient de se mettre d’accord sur le fait qu’un individu n’est pas une somme de comportements et, en plus, qu’on a tendance à réduire l’impact de l’environnement lorsqu’on juge quelqu’un d’autre. Apprenez à vous détacher des jugements hâtifs comme ceux-là, comprenez bien que ce n’est pas vous et votre personnalité qui sont remis en cause mais votre façon d’agir. Prenez du recul. Après, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse qui consisterait à considérer comme caduque (nul et non avenu) tout jugement de votre comportement venant de quelqu’un d’autre que vous. Ce n’est pas parce que vous trouvez votre routine comme vraiment trop classe que tout le monde doit penser comme vous – ou alors fondez une dictature ou une secte. Puis, de toute façon, le but n’est pas de plaire à tout le monde, ça reviendrait à plaire à n’importe qui. Et avouez que vous ne voulez pas que votre future copine soit n’importe qui. En résumé, ne prenez pas trop à cœur les remarques que l’on pourrait vous faire mais interrogez-les. Si elles sont justifiées, travaillez pour corriger le tir. Si c’est sans fondement, passez à autre chose.

Un exercice qui pourrait être intéressant serait de s’entraîner à aborder une amie. Ainsi, elle pourrait vous dire ce qui lui plait, la gêne, la met mal à l’aise, etc. Bien sûr, toutes les filles ne réagissent pas de la même façon et ce que votre amie apprécie peut être différent de ce qui séduira votre future cible. Mais avoir un avis féminin est, je pense, toujours bon à prendre. Bien sûr, il vaut mieux demander à une fille que l’on connaît bien, pour que son avis soit le plus franc possible. Ou alors, rabattez-vous sur un pote gay.

J’espère que cet article vous aura plu et vous aidera dans votre combat contre le sexe fort.

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3 commentaires sur “Croyances et comportement partie 2”

  1. Franchement j’adore, style d’écriture niquel. Vraiment très pertinent. tu devrais réfléchir à créer un blog toi aussi!

  2. Merci beaucoup Ulrich, ça fait très plaisir ! Mais je ne pense pas créer un blog, je risquerais de faire de l’ombre à Fabrice et il m’en voudrait =P Non, sérieusement, je ne suis pas sûre d’avoir assez de « matière » pour en faire un.

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