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Jalousie : génétique et/ou culturelle ?

Jalousie

Jalousie : génétique et/ou culturelle ?La jalousie, c’est inné ou acquis ?

J’ai récemment assisté à la conférence de Yousri Marzouki sur la jalousie, organisée par l’association étudiante Psych’Aid à la faculté des Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines d’Aix.

Yousri Marzouki y est Maître de Conférences en psychologie cognitive et également chercheur au CNRS. Il exporte ses travaux sur la jalousie en Amérique. Je lui ai envoyé un e-mail pour lui parler de l’article que j’avais écrit sur la jalousie et il m’a répondu « J’ai pu explorer avec intérêt votre blog que je trouve assez original pour notre culture française, ce qui peut tout à fait expliquer son succès auprès de vos fidèles lecteurs ».

Dans « La Jalousie, de la génétique à la culture », il nous a fait un aperçu sur différents aspects de la jalousie (biologiques, psychologiques, anthropologiques et culturels) en expliquant bien que tous ces facteurs sont liés et en permanente interaction. Le tout sur un ton sympathique et humoristique.

De quoi parle-t-on ? De la jalousie « amoureuse », bien sûr.

Dans Othello ou le Maure de Venise, William Shakespeare décrit la jalousie comme un « monstre qui se moque de la victime dont il se nourrit ». Un « monstre aux yeux verts », bien sûr (et je parle pas de Christophe Maé).

La jalousie amoureuse est en effet une émotion parfois destructrice (cf. les crimes passionnels) qui est la conséquence de la peur de perdre l’être aimé ou l’exclusivité de son amour – sentiment qui est plus souvent fondé sur l’imagination que sur des faits. Dès lors, la jalousie peut s’auto-alimenter de manière irrationnelle et incontrôlable. Tuer l’être aimé pour qu’il ne nous quitte pas, c’est une drôle d’idée quand même !

Lorsqu’elle est permanente ou excessive, la jalousie s’apparente à une forme de paranoïa attachée à une relation « amoureuse » sur un mode possessif voire castrateur exclusif. La jalousie amoureuse ne peut naître si les partenaires ont une relation de confiance, mais cette notion reste bien sûr subjective et l’individu maladivement jaloux n’en a jamais assez.

La jalousie amoureuse est souvent apparentée à la possessivité, éventuellement à la haine ; ce sentiment existe aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Par exemple, un individu jaloux déteste voir ou imaginer son partenaire passer du temps avec d’autres personnes (en s’attendant, bien sûr, au pire). Pas seulement parce que cette personne est privée de sa présence, mais aussi parce qu’elle s’estime seule bénéficiaire légitime de l’attention de son partenaire. Ça nous concerne tous, c’est donc pour ça qu’il est intéressant de revenir sur ce sujet avec un autre angle d’attaque.

La jalousie un sentiment d’exclusivité qui peut priver le partenaire de liberté et mettre le couple en danger. J’ai même déjà vu des meufs jalouses du métier ou des potes de leur mec. La personne jalouse donne tellement d’importance à l’objet de sa jalousie qu’elle en perd toute notion de la mesure. Par exemple, des connards m’ont déjà agressé juste parce que je parlais à leur nana (cette peur de perdre leur copine rend certains mecs paranoïaques).

Infidélité et jalousie.

Lors de sa conférence, Yousri Marzouki a annoncé à un public universitaire varié que l’infidélité et la jalousie faisaient partie intégrante de nous tous. Nous sommes donc tous de pauvres êtres sous l’influence de notre programmation génétique et de nos hormones (tout en ayant une certaine capacité de moduler tout ça notamment par notre environnement). Les bienpensants ont quitté la salle.

Mais les lecteurs de ce blog le savent : les hommes sont programmés génétiquement pour être polygames et se reproduire le plus possible. D’où l’infidélité. Les femmes, elles, sont programmées pour essayer de se reproduire avec les meilleurs détenteurs de gènes possibles (à leur portée) mais, également pour qu’elles et leur progéniture bénéficient des meilleurs ressources possibles. Parfois ce n’est pas possible avec le même partenaire donc elles se font faire un gosse par leur amant et se débrouillent pour le faire élever par leur mari. Ni vu ni connu. D’où l’infidélité. Mais bon, le politiquement correct essaie de nous faire croire que c’est mal, que ce n’est pas naturel, pour nous faire culpabiliser.

Les fidèles lecteurs de ce blog savent également que la jalousie implique un « épisode émotionnel » entier dont un complexe de la personnalité. Cette jalousie peut être causée par des expériences déjà vécues, des pensées, des perceptions, des souvenirs, mais également l’imagination ou les questions. L’éducation et la croyance rationnelle importent peu. La jalousie est donc plus répandue chez les individus souffrant d’une faible estime d’eux-mêmes. Et comme la plupart des gens sont dans ce cas, la jalousie est un mal quasi-universel. Donc, si notre partenaire ne se montre pas jaloux(se) doit-on s’inquiéter ?

Se créer des amis proches (ou des petites amies) peut être suivi par une insécurité émotionnelle ou sentiment de solitude chez certains lorsque ces amis interagissent avec d’autres. Donc, pour éviter d’être trop jaloux, doit-on éviter de s’intéresser à des nanas en particulier ? D’où l’image du womanizer au cœur brisé qui se protège du pouvoir que les femmes ont sur lui sous ses airs de gros dur. Et selon la même logique, les femmes, doivent-elles éviter de s’attacher à un mec en particulier pour être heureuses et épanouies ?

Infidélité et éjaculation.

Yousri Marzouki a également parlé de l’effet Coolidge qui en gros serait que le temps d’éjaculation moyen est 5 fois plus court lors des premiers rapports avec une partenaire qu’après l’avoir baisée plusieurs fois. Un effet observé chez tous les mammifères mâles, nous n’avons pas de complexes à avoir.

J’ai déjà remarqué ce phénomène mais je pensais que c’était juste parce que ça m’excitait moins. Que la nouveauté me boostait. Ceci dit, des fois quand je n’ai pas mangé, par exemple, je tiens 2h ou alors parfois c’est la faute de la capote (pauvre fille pilonnée). Bref, il y a plein d’autres facteurs (et je parle pas d’Olivier Besancenot).

J’suis pas en train de vous conseiller de ne pas manger ou d’acheter des capotes trop épaisses avant d’aller baiser une nouvelle meuf afin de prendre son pied. En tout cas, faites-lui un cunni et ça ira mieux puis vous aurez le temps de recharger comme ça. La deuxième fois à chaud ça devrait venir moins vite quand même.

Jalousie et psychologie évolutionniste.

Les buts de la jalousie seraient de pousser les individus à garantir leur reproduction et à protéger leur progéniture. Nous sommes donc vraiment peu de choses face à notre instinct. On le savait déjà grâce à la psychologie évolutionniste et ce qu’il faut communiquer pour séduire. Mais ce comportement doit représenter un sacré avantage évolutif s’il est encore présent en chacun de nous.

Le fait marquant de la conférence c’est qu’apparemment les femmes craignent que leur conjoint ait des sentiments pour une autre tandis que les hommes ont plus peur que leur compagne ne couche avec un autre. Cela s’est vérifié avec ma copine (relation ouverte) : elle s’en fout que je couche avec d’autres filles tant que je ne m’y attache pas. Moi ça me fait un peu plus chier qu’elle couche ou ait couché avec d’autres. Mais bon, je suis fair play. D’ailleurs c’est intéressant de se dire qu’on peut être jaloux d’un ex.

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Jalousie : génétique et/ou culturelle ?

Jalousie : génétique et/ou culturelle ?

La figure d’en haut illustre de « l’universalité » de la réaction des deux sexes face à l’infidélité sexuelle. La figure d’en bas illustre l’explication fournies par la psychologie évolutionniste à cette réaction « universelle ». (Diapositives gracieusement fournies par Y. Marzouki)

C’est, je pense, encore lié à la psychologie évolutionniste : les hommes sont programmés pour ne pas vouloir gaspiller leurs ressources à élever l’enfant d’un autre (sauf dans le cas de l’adoption – être cocu c’est élever l’enfant d’un autre en pensant que c’est le sien, ce n’est pas juste que sa meuf se fasse baiser par un autre). Quant aux femmes, elles sont programmées pour chercher à avoir accès aux ressources et à la protection de l’homme pour elles et leurs enfants (même s’ils ne sont pas de lui).

Jalousie et éjaculation.

Les hommes seraient plus infidèles que les femmes. On comprend pourquoi, en théorie. On comprend que les mecs se reproduisent avec leur compagne officielle et, s’ils le peuvent aussi, avec une maîtresse. C’est facile ça ne prend pas 9 mois. Mais faut bien savoir que près de 10% des enfants n’ont pas pour père biologique celui qui les élève (cf. Aux frontières de la vie: pour une éthique à la française Documentation française 1991 p. 73.). Et aussi que maintenant, la loi est vraiment du côté de la femme, donc financièrement c’est dur de verser des pensions et tout. Moi, je pense que l’un dans l’autre, les hommes ne sont pas forcément gagnants avec ce système. La morale c’est qu’il vaut mieux faire don du sperme ! 😉

La France serait le cinquième pays dans le monde qui est dangereux pour les couples mariés avec 43% d’adultères. C’est peut-être la faute des clubs libertins, des sites de rencontres, des réseaux sociaux qui rendent tout ceci facile et discret. Y’a aussi le fait que les nanas veulent « marquer bien » (vouloir paraître plus « pures » qu’elles ne le sont) auprès de leur mari et donc se défoulent à côté. On a voulu que la femme soit notre égale donc elle baise, s’éclate et parfois nous trompe. C’est le jeu !

Mais perso, je n’y crois pas trop à cette histoire quand je vois que pour les mecs, baiser est le parcours du combattant et que pour les femmes c’est juste une histoire de céder ou pas. Des nanas en couple j’en ai baisées quelques unes et ce n’étaient pas les plus difficiles de ma carrière sexuelle. Sauf qu’elles ne l’avoueront probablement pas lors d’une enquête statistique tandis que les mecs eux, si ça se trouve, s’inventeront même des conquêtes.

Jalousie et culture.

J’ai le souvenir de l’histoire d’un prince qui avait 10 000 femmes dans son harem. Il les gardait mais ne pouvait pas les baiser toutes : l’intérêt était que les autres hommes n’y aient pas accès. La jalousie peut donc servir à répandre ses gènes plus et mieux que les autres (la concurrence génétique).

Yousri Marzouki m’a également appris que dans d’autres cultures qui nous sont étrangères : ce sont les femmes qui sont polygames. La polyandrie y est acceptée, comme pour le cas des tribus Mosuo en Chine ou encore les Yanomami en Amazonie. Et la jalousie y est donc inexistante (ou alors très mal perçue car cela reviendrait à critiquer leur mode de fonctionnement : la pression sociale y est inversée par rapport à chez nous). Perso, ça ne m’aurait probablement pas dérangé d’être l’esclave sexuel de Cléopâtre.

Encore plus « improbable »: dans certaines tribus, le père est absent de la vie de l’enfant. Il sert juste à mettre la femme enceinte. C’est le cas chez les Trobiandais (en Océanie) où, une fois né, le nourrisson est élevé par sa mère et son oncle maternel. Toute leur vie sexuelle est très différente de celle que nous connaissons en Occident (si vous voulez en savoir plus, consultez les travaux de Malinowski).

Attirance, culture et instinct.

Enfin, il parle également d’autres formes d’attirance comme ceux qui sont excités par l’intelligence (les sapio-sexuels) ou ceux qui sont attirés par tout le monde (les pan-sexuels). Y’a aussi les polyamoureux, c’est pas des blagues, faut pas leur en vouloir c’est juste comme ça. Mystery dans The Game se définit d’ailleurs comme tel. C’est très intéressant de savoir que tout ça existe, ça permet de prendre du recul, surtout les vraies asexuées (qui ne sont pas forcément frigides).

L’attirance pour le mâle alpha ou pour la bonnasse pas trop conne est ce qu’il y a de plus général mais il existe donc d’autres logiques d’attirance, plus rares. Le truc c’est qu’on ne peut pas rentrer dans tous ces détails avec le Game puisque c’est statistique : on agit sur ce qui nous rapportera le plus de succès auprès du plus grand nombre de femmes.

Pour ne pas nous décourager, n’oublions pas que d’après les travaux d’Helen Fisher, l’amour n’est pas le fruit des émotions, mais un simple besoin physiologique, comme la faim ou le sommeil…

Jalousie et littérature.

Dans la littérature, une étude de la jalousie est proposée dans Un amour de Swann (Marcel Proust.)

Jalousie et triolisme.

Du coup à la sortie, je proposais des plans à 3 à tous les couples.

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4 commentaires sur “Jalousie : génétique et/ou culturelle ?”

  1. Article intéressant, toutefois j’ai été assez déçu sur le passage sur les orientations sexuelles :
    « Y’a aussi les polyamoureux, c’est pas des blagues, faut pas leur en vouloir c’est juste comme ça. » Vous auriez pu expliquer cela sans pour autant être méprisant. Ce sont des êtres humains comme vous et moi. J’étais présent à la conférence et Mr Marzouki a dit des choses bien plus intéressantes que cela à ce sujet (c’est dommage de ne pas les retrouver ici), et sans prendre un ton moqueur et condescendant. Ouvrez un peu votre esprit, pas tout le monde est hétérosexuel et monogame. Je pense que c’était l’un des points importants à retenir de cette conférence.
    Et il n’était pas question de personnes « asexuées » (qui signifie l’absence d’organes sexuels), mais « asexuelles » (pas de désir sexuel).

  2. Vraiment dommage que cette conférence ai été si mal retranscrite … C’est tout simplement vulgaire et sa ne donne pas envie de lire …

  3. Le ton moqueur et condescendant n’est que dans votre tête très cher Adrien puisque je ne suis pas monogame !!! (bon hétérosexuel oui mais des mecs m’ont déjà embrassé j’en ai pas fait une maladie). Et si vous aviez lu un peu mon blog avant de vous empresser de critiquer vous sauriez que mon esprit est très ouvert. Pour le reste OK.

    Pour Nico c’est quoi qui te choque, c’est l’emploi du mot « baiser » ? P’tite nature va, c’est vrai que c’est très vulgaire… mais moi j’aime bien les mots comme sucer, baiser, enculer, niquer, lécher. Sinon y’a un article dans la Provence qui est très politiquement correct ça te conviendra mieux je pense! A moins que tu ne leur écrives pour leur dire que c’est mal retranscrit ? En tout cas tu sauras que les extrêmes « ça ne donne pas envie de lire », c’est de la merde, on dit « ça ne ME donne pas envie ». Seul le roi est absolu (et le roi ne fait pas autant de fautes dans un commentaire « ai » / « sa »). Tu sauras que j’ai quand même 500 lecteurs par jour et que je vends des bouquins alors ton goût n’est pas universel. Ca fait drôle hein. Bref balek, tout ça pour dire que quand on est frustré on devrait avoir honte et non pas laisser des commentaires ostensibles pour se vanter d’être si coincé du cul. Mais ce n’est que mon avis de dégénéré plein de MST névrosé narcissique sex-addict qui regarde trop de merde à la télé… et tous ces clichés… ça m’amuse quand même de choquer les gens comme toi, de les bousculer un peu pour leur montrer qu’une autre réalité moins chiante existe, après c’est vrai que ça me gave de lire régulièrement les mêmes attaques alors je réponds de temps en temps, et là ça tombe sur toi petit chanceux !!! T’es content j’espère ?! Puis voilà, faut comprendre le second degré aussi, c’est pas donné à tout le monde (non c’est pas un truc de cuisson).

    Enfin bref, je ne souhaite pas vous obliger à penser comme moi. Mais au moins réalisez que je ne lâche pas de commentaires de merde à la va-vite pour dire des trucs de merde avec des mots de merde juste pour me rassurer et pour le plaisir d’essayer de me remettre dans le moule.

    « sodomie cochonne pute salope connasse levrette cunni  » 🙂

  4. Alors, je ne suis nullement intéressée par une quelconque histoire de cul avec toi, mais j’ai lu le début de ton article et ma première pensée a été très directement « ouuuh mais c’est qui ce bouffon ? ». Et vraiment je m’en excuse car après je suis allée visiter ton blog et depuis je me tape de bonnes barres de rire non-stop. Tu as un super style, beaucoup d’humour, sur des sujets pas toujours abordables de but en blanc et j’avoue : j’aime beaucoup. Voila c’est tout ! Bonne continuation, moi je continuerai à te lire.

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